Nirina et le Grand Remplacement


Le Grand Remplacement prend progressivement forme. Les sources qui le montre sont légion. (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10).
On ne peut plus parler d'hypothèse, mais bien de réalité factuelle basée sur les observations empiriques. Le choc des civilisations est une réalité quotidienne. Voyons ce qui se passe dans certains pays européens comme Malmö en Suède, pour comprendre ce phénomène. 20% des musulmans de la ville ne veulent visiblement pas s'intégrer car ils pensent que tout leur est dû, à commencer par les sciences et les mathématiques. Malmö a connu une trentaine d'explosions en 2019, de nombreuses femmes ont été violées, des pompiers et des policiers ont souvent été lapidés... Que se passerait-il s'ils atteignaient 50 % ? Telle est la reconnaissance d'être admis en Europe !
Dans une interview avec Anne Sinclair, le roi du Maroc Hassan II lui-même a déclaré que les marocains ne s'intégreraient pas en France. En 1847, Tocqueville relatait que l'Etat français à l'époque envoyait des hommes dans les tribus berbères ou juives d'Algérie pour juger de l'assimilabilité des indigènes locaux, et le constat est simple : Certaines tribus étaient jugés assimilables par la France, et d'autres non car trop différentes. Les choses étant cependant ce qu'elles sont, la France connait une vague d'immigration arabo-africaine sans précédente depuis les années 80, diluant ainsi son identité et sa culture dans un océan de diversité. C'est ça le Grand Remplacement. La disparition progressive des français de souche et de sa culture au profit d'un peuple et d'une culture allogène. Aristote estimait qu’une cité doit être ethniquement homogène, ce qui est le fondement de la paix civile, de la connivence des valeurs.

La gauche ne le nie plus. La droite ne le nie plus. Alors ils préfèrent noyer le poisson avec d'autres variantes : "Créolisation", "migrations de remplacement, "métissage", "évolution du monde", etc. Certains essaient tant bien que mal de faire passer la pilule : "l'immigration est une chance pour la France". Les quelques énergumènes qui refusent ce constat essaient par tous les moyens de cacher la misère sous le tapis, en utilisant les procédés les plus pervers : Déconstruire la Science. "Les races n'existent pas, c'est une construction sociale !"
On croit rêver mais non, c'est bien réel. C'est le cas de l'influenceuse de gauche Nirina, qui vit dans un monde où la Science est devenue une opinion. Donc nous allons faire tout l’inverse de ce qu’a fait Nirina, nous allons montrer pourquoi les différences raciales et le Grand Remplacement existent bel et bien, et pourquoi celui-ci est un véritable danger pour les européens.




0 :05 – 0 :21
Nous sommes à seulement 20 secondes de vidéo, et on peut déjà constater les lacunes de Nirina. En fait ce simple passage résume l’entièreté de la vidéo. Elle ne va pas traiter ce sujet comme un travail scientifique, mais selon un jugement moral arbitraire et personnel. Elle s’en fout de la recherche des faits. C’est un avis et non une analyse. Du coup elle traite son sujet sans aucune rigueur, sans aucune méthode. C’est comme préparer une omelette sans les oeufs. Elle présente ce sujet en surface à son publique sans aucun approfondissement, et en avançant des arguments faux et mensongers.




0 :33 – 0 :53
Le Grand Remplacement est une expression qui n'est ni une théorie ni un concept, mais un constat. Le Grand Remplacement montre simplement que la proportion d'individus d'ascendance non européenne en France augmente depuis 50 ans et continue d'augmenter de façon significative. Cette affirmation décrit depuis 50 ans l’évolution démographique dans le pays, et seuls les théoriciens de gauche peuvent la nier, au prix de mensonges, d'arguments fallacieux, et d'impressionnantes déformations psychologiques.
Ce concept n’a pas cessé d’être tronqué et déformé au fil des années, pour correspondre à l’idée réductrice que la gauche s’en fait.


Ainsi en novembre 2013, le Grand Remplacement se désignait par le "remplacement des populations européennes par des populations d’origine maghrébine et subsaharienne, sous l’effet de l’immigration légale et illégale."
En 2019, cette définition devient une "une théorie complotiste d’extrême-droite, raciste et xénophobe, aux origines néo-nazies et antisémites."
C’est la fameuse fenêtre d’Overton. Et ce décalage est impressionnant. Dès qu’une idée déplait à l’idéologie gauchiste, on la classe à l’extrême droite.




0 :54 - 1 :19
Seconde prémisse fausse : Le grand remplacement est une théorie raciste. Le racisme se fonde sur une hiérarchisation des races. Donc il y a déjà erreur. Le fait d'effectuer le constat distinctif selon lequel il y aurait une immigration massive venant d'autres continents remplaçant les populations autochtones n'est pas en soi raciste. La définition contemporaine du grand remplacement concerne surtout les 50 dernières années, mais nous pouvons retrouver des constats du remplacement d’une population autochtone par une population allogène dès le 19ème siècle.

Dans le chapitre 25 de la section 7 du livre 1 du Capital, Karl Marx écrivait ceci : "Le progrès industriel, qui suit la marche de l'accumulation, non seulement réduit de plus en plus le nombre des ouvriers nécessaires pour mettre en œuvre une masse croissante de moyens de production, il augmente en même temps la quantité de travail que l'ouvrier individuel doit fournir. A mesure qu'il développe les pouvoirs productifs du travail et fait donc tirer plus de produits de moins de travail, le système capitaliste développe aussi les moyens de tirer plus de travail du salarié, soit en prolongeant sa journée, soit en rendant son labeur plus intense, ou encore d’augmenter en apparence le nombre des travailleurs employés en remplaçant une force supérieure et plus chère par plusieurs forces inférieures et à bon marché, l'homme par la femme, l'adulte par l'adolescent et l'enfant, un Yankee par trois Chinois. Voilà autant de méthodes pour diminuer la demande de travail et en rendre l'offre surabondante, en un mot, pour fabriquer des surnuméraires."

Certes Karl Marx n'utilise pas directement le terme "immigration", mais il est logique que pour diminuer le coût du travail, la bourgeoisie va chercher à faire immigrer pour trouver de la main d'œuvre bon marché. C'est une conséquence logique de ce que décrit Marx. Le terme "remplaçant" est explicitement utilisé, suivis des termes révélateurs suivants : "Un yankee par trois Chinois". Si l'expression "Grand remplacement" est discutable, la substitution de population est ici exposée.
De plus les internationalistes du 19ème siècle luttaient contre l’immigration justement. Donc l'amalgame "anti-immigration = racisme" est mensonger. Et une partie de la bourgeoisie industrielle encourageait déjà l’immigration à l'époque où elle était encore radicalement nationaliste et chauvine. Donc le deuxième amalgame "immigration = progrès et ouverture d'esprit" est complètement faux aussi.

Admettre des immigrés dans son pays c'est rendre service au capital et à la bourgeoisie. Il est donc profondément paradoxal et hypocrite d’affirmer qu’on se bat pour la lutte des classes, tout en étant à la fois pro-immigration et en niant le grand remplacement.
Donc nous sommes ici au 19ème siècle, 80 ans avant la naissance de Renaud Camus. Et il y avait déjà des constats d’un remplacement d’une population autochtone par une population allogène. Ça en dit long sur la pertinence d’une théorie complotiste et raciste d’extrême droite...
Ça fait donc deux principaux arguments contre le grand remplacement qui s’avèrent être faux.




1 :49 – 2 :00
C’est un homme de paille. Renaud Camus n’a jamais écrit que le grand remplacement était une volonté des élites de remplacer les européens. C’est écrit noir sur blanc qu’il ne sait pas. Dès qu’on lui pose la question, il botte en touche. Il parle simplement d’un système favorisant le processus, pas d’un plan caché ou d’un complot des élites. Tout ce qu’il constate c’est que le grand remplacement a lieu. Peu importe qu’il résulte de la volonté d’une élite ou non. A-t-elle vraiment lu le livre ???





2 :10 – 2 :29
Elle vient de résumer au mot près tout ce que je viens d’expliquer. Ce qui rend son discours encore plus hypocrite, puisqu'elle reconnait elle-même que le grand remplacement est un constat temporel qui varie d’une époque à une autre. C’est donc impossible et surtout profondément anti-scientifique de résumer le grand remplacement avec des mots aussi catégoriques que "raciste" ou "complotiste". Ça n’a même aucun sens.




2 :31 – 2 :38
C’est en effet ce que résume Edouard Drumond dans son ouvrage, "la France juive". Mais cela n’a rien à voir avec le grand remplacement. A aucun moment il n’est question d’un changement de population, et encore moins d’un remplacement. C'est donc hors sujet.




5 :18 – 5 :22
Alors là on commence vraiment à entendre des choses honteuses. Nirina raconte juste n’importe quoi.
"Ceux qui affirment qu’il n’y a pas de race humaine sont évidemment ignorants de la biologie moderne. Les races ne sont pas quelque chose de spécifiquement humain ; les races sont présentes dans un pourcentage élevé d’espèces animales."
C’est une affirmation d’Ernst Mayr dans une étude parue en 2002 intitulée : "La biologie de la race et le concept de l’égalité"

Le principe général de la biologie évolutive est que lorsque les populations d'une espèce sont isolées les unes des autres, elles évoluent en sous-espèces ou plus. On les appelle variétés, souches ou races. Dans le cas des humains, ces différentes variantes sont appelées races.
Voici la définition biologique d’une race : "Subdivision d’une espèce qui hérite des caractéristiques la distinguant des autres populations de l’espèce. Au sens génétique une race est une population qui diffère dans l’incidence de certains gènes des autres populations, conséquence d’une isolation, le plus souvent géographique" (1, 2)

Ainsi le concept de race peut parfaitement s’appliquer à l’Homo sapiens. Richard Dawkins, un biologiste Britannique membre de la société royal de Londres, l’expliquait très bien : "Affirmer que les races humaines, considérées comme des sous-espèces distinctes, n'existent pas est une insulte pour moi et pour le travail objectif des biologistes évolutionnistes. Cette nouvelle ère de progressistes modernes refusant les preuves qui contredisent leur vision du monde est alarmante. En tant que société, nous devons repenser notre façon de penser biaisée."

L'arbre phylogénique ci-dessous illustre les plus grandes populations d’Homo sapiens. Il s’agit d’une classification génétique sur la base de polymorphisme. Ainsi on voit que le dernier ancêtre commun entre un européen et un africain est très éloigné dans la classification. Et je dis très éloigné, ça se traduit par une centaine de milliers d’années.


La race est comme les branches d'un arbre. Combien de branches a un arbre ? Si vous regardez uniquement la grosse branche près du tronc, vous aurez un nombre limité de branches. Si vous vous regardez de manière plus périphérique, vous aurez des branches plus petites. Cela fait partie intégrante du concept de race. Cela étant dit, les scientifiques considèrent généralement une grande branche d'une espèce comme des races. Parmi les Homo sapiens, on en compte 9. Pour que les races existent, il doit y avoir un isolement géographique suffisamment long pour que différentes fréquences d'allèles émergent.
Il ne s'agit pas de voir apparaître différents allèles, bien qu'il y en ait beaucoup comme les hybrides oculaires qui n'existent pas chez les Européens et les Asiatiques de l'Est, mais aussi la taille des lèvres, les narines ou la densité osseuse. Les différences qualitatives ne sont pas nécessaires car il y a des races tant qu'il y a une variabilité quantitative suffisante. C'est le résultat d'un isolement géographique assez long. Donc la question est : Les groupes humains sont-ils suffisamment séparés pour nous permettre de parler de race de manière significative ? Autre question : Quel est ce temps minimum ? Dans un souci d'objectivité, il est nécessaire de connaître les temps moyens d'émergence des différentes races des différentes espèces animales, et de comparer ces temps avec les temps où les populations d'Homo sapiens ont été isolées les unes des autres.

C’est le cas par exemple des canidés, où le chien s’est différencié du loup il y a 15 000 ans. Même chose pour les félidés et les chats domestiques. Leur comportement a changé au fil de leur évolution. De même que leur morphologie.
Mais pouvons-nous appliquer ce même raisonnement à l’humain ? Oui. Les temps d’isolement entre les différentes souches étaient largement suffisants pour voir apparaitre des différences raciales qu’elles soient morphologiques ou intellectuelles. Ces différences sont souvent si grandes qu'il y a un contraste saisissant dans leur apparence : Aucun Européen ne peut être confondu avec un Africain, et aucun Africain ne peut être confondu avec un Asiatique de l’Est. Il existe des explications génétiques aux différences physiques, nous savons donc qu'il existe des modifications génétiques.

Comme indiqué sur l'abre, ces temps d'isolement n'étaient pas les mêmes pour toutes les races : Les Africains ont vécu isolés des autres groupes humains pendant 100 000 ans, tandis que les Asiatiques de l'Est ont vécu isolés des Européens pendant seulement 40 000 ans, et sont donc génétiquement plus proches. L'exemple du chien est purement illustratif. La plupart des espèces animales ont des sous-espèces ou des races qui apparaissent naturellement par le processus habituel de spéciation. Par exemple, il existe 9 sous-espèces de girafes. Il existe 38 sous-espèces de loups. Le renard en a 45. 22 pour le raton laveur. Il existe 3 sous-espèces d'orangs-outans de Bornéo et plusieurs autres sous-espèces éteintes. 2 sous-espèces de kangourous. Dans tous les cas le processus de base de la spéciation est à l'œuvre. De plus il semble y avoir suffisamment de variation génétique totale chez l'Homo sapiens pour qu'il y ait des sous-espèces au sein de l'Homo sapiens. Nous savons que les humains ont développé des différences régionales dans la couleur de la peau et la tolérance au lactose chez les adultes, nous savons donc pertinemment qu'il y a eu une évolution divergente en cours. D’autant plus que l'équilibre ponctué et l'introgression fournissent des mécanismes d'évolution rapide. J’ai donc analysé les distances génétiques de l’Homo sapiens et d’autres espèces à travers les études académiques sur le sujet, et j’ai regroupé les données dans un tableau excel.


Ainsi en analysant les distances génétiques entre les humains et les autres animaux, on s’aperçoit que les premières distances entre les sous-espèces de diverses espèces sont similaires aux distances entre les populations humaines. La limite c’est que je n’ai pas pu trouver le nombre exact de sous-espèces chez l’homme dans ces études, j’ai donc dû chercher dans l’analyse géographique.

Nous retrouvons donc 9 sous-espèces d'Homo sapiens qui ont émergé, et ces processus évolutifs ne font pas exception.
-1ère sous-espèce, les africains équatoriaux.
-2ème sous-espèce, les asiatiques du sud.
-3ème sous-espèce, les asiatiques du sud-est.
-4ème sous-espèce, les habitants des îles du Pacifique.
-5ème sous-espèce, les aborigènes d’Australie.
-6ème sous-espèce, les européens.
-7ème sous-espèce, les asiatiques de l’Est.
-8ème sous-espèce, les esquimaux.
-9ème et dernière sous-espèce, les amérindiens.

Regardons ce que dit l’ADN. Pour que vous compreniez bien ce que je vais essayer d’expliquer, je vais donner quelques définitions :
-Les STR correspondent à une séquence d’ADN répétée courte.
-Un loci est une analyse d’un très grand nombre de points différents de l’ADN. Synonyme de locus.
-Les SNP sont des variations mineures du génome au sein d’une population.

Michael Bamshad, un professeur de génétique américain, a publié une étude en 2003 intitulée : "Structure génétique de la population humaine et inférence de l'appartenance à un groupe"
Dans cette étude, il analyse les correspondances entre cluster génétique et géographie par nombre de loci utilisés. La figure 4 nous montre l’affectation d'échantillons de 23 groupes ethniques d'Afrique, d'Asie et d'Europe à des groupes génétiques déduits de l'analyse de 100 polymorphismes d'insertion Aluminium pour K = 2, 3 et 4. La lettre K correspondant au nombre de populations dans lesquels l'ordinateur doit classer les données. L'ordinateur ne connaît pas à l'avance la race des individus. Il obtient simplement des données puis on lui dit de les regrouper en un nombre X de groupes.


La figure 5 fournit une description visuelle de la façon dont les races correspondent à la géographie en fonction du nombre de loci. Nous voyons qu’en utilisant un grand nombre de marqueurs sur les SNP, les populations correspondent à une géographie en fonction du nombre de loci.


Dans une autre étude publiée en 2007 intitulée : "Géographie et génographie : prédiction de l'origine continentale à l'aide de polymorphismes mononucléotidiques sélectionnés au hasard", Dominic Allocco et son équipe ont examiné sur la figure 4 les emplacements aléatoires des SNP, et a constaté qu'en utilisant des SNP aléatoires vous obteniez toujours une très bonne correspondance entre l'auto-identification et le groupe génétique le mieux adapté. Chaque point de données représente la moyenne de 100 essais sélectionnés au hasard. Ils ont trouvé une correspondance d'environ 97 % entre l'auto-identification ascendance déclarée et le groupe génétique le mieux adapté. En outre ils ont découvert aussi que l'ADN codant et non codant avait un regroupement presque identique, ce qui est une preuve contre l'idée que les races diffèrent principalement sur l'ADN non codant en raison de la dérive génétique, et diffèrent moins sur l'ADN codant en raison de la sélection stabilisatrice.


Oscar Lao a publié en 2010 une étude intitulée : "Évaluation de l'ascendance autodéclarée des US américains avec un ADN autosomique, chromosomique Y et mitochondrial"
Dans cette étude il n'a pas examiné les SNP, mais essentiellement mesuré la variation du nombre de fois qu'une séquence connue d'ADN s'est répétée sur divers sites. Il a examiné 24 sites différents et a comparé l'ascendance autodéclarée avec leur place dans les groupes STR. Il s'agit d'une méthode différente des autres études, mais qui donne des résultats similaires.

Sur le tableau 1 nous pouvons voir que la majorité des Africains américains apparaissaient dans l'un des quatre groupes, en l’occurrence K4, et presque tous les Asiatiques américains sont dans le groupe K1. En revanche, 15 % des échantillons d'hispaniques américains autodéclarés ont été classés dans le groupe principal des Européens américains, et 19 % des Européens américains autodéclarés ont été regroupés dans le groupe principal des Hispaniques américains autodéclarés.


Cependant en poussant l’analyse plus loin, sur la figure 3 il devient évident que les Européens américains, les Africains américains et les Asiatiques américains autodéclarés, forment des nuages de données sans chevauchements entre les groupes, et ont tendance à se regrouper près de leurs populations parentales continentales respectives.


Guang Guo, un autre professeur de génétique américain, a publié en 2015 une étude intitulée : "Bio-ascendance génétique et construction sociale de la classification raciale dans les enquêtes sociales aux États-Unis contemporains"
Il s’agit de l'analyse de cluster la plus récente qui a comparé la race auto-identifiée avec le cluster le mieux adapté. Sur le tableau 2, nous pouvons voir la répartition en pourcentage de la race autodéclarée par l'appartenance aux 3 populations ancestrales basées sur des marqueurs génétiques. La première section appelée room a analysé 384 SNP, et la deuxième section en a analysé 1 536. Nous pouvons voir que parmi ceux qui se sont déclarés blancs, 99,5 % ont été classés dans le groupe génétique "blanc" par l'analyse. Parmi ceux qui se sont déclarés noirs, 99,3 % ont été classés comme "noirs". Même chose pour les sud-asiatiques et les asiatiques de l’Est.



En réalité il n'y a que très peu de biologistes qui affirment l'inexistence biologique des races humaines à part Albert Jaquard qui est un antiracialiste par idéologie, et dont les dernières études génétiques et morphologiques lui donnent tort.
Et je n’ai parlé ici que de la génétique. Et oui, la Science ce n’est pas dire des choses aléatoires.




5 :23 – 5 :36
C’est le sophisme de Lewontin déjà démenti des milliers de fois. Il exprime une incompétence flagrante en matière de statistiques et une vision dépassée de la génétique. Affirmation très contre-intuitive car nous sommes tous capables de distinguer les congoloïdes des asiatiques de l’Est, et de les classer sans erreur. Ils peuvent même être identifiés par le microbiome dans la salive ou par des IRM du cerveau. Alors où est l'erreur ? Elle réside dans l'ambiguïté du concept de distance génétique. En fait, en mathématiques et en génétique, il existe plusieurs façons très différentes de mesurer la distance. La distance utilisée par Lewontin pour réfuter le concept de race n'est pas pertinente : Les généticiens ont abandonné les approches univariées et se sont concentrés sur l'analyse d'un petit sous-ensemble de gènes liés à un seul locus au profit d'analyses polygéniques et multilocales. Lewontin emploie toujours cette approche simpliste et univariée, qui est une erreur statistique qui supprime l'effet de l'agrégation des variables entre groupes dans les fréquences alléliques localisées dans un grand nombre de loci. Son approche est trop singulière pour être efficace lorsqu'il pose la mauvaise question : "De combien les fréquences des groupes sanguins A, B, AB et O doivent-elles différer pour déclarer deux populations locales de différentes 'races' ?". Le problème ne se pose pas en ces termes : Personne ne prétend que les races doivent être distinguées par une seule grande différence anormale dans un seul trait, mais par une combinaison légère ou modérée de plusieurs traits. Par conséquent, les distances multivariantes sont plus appropriées que celles utilisées par Lewontin. C’est ce qu’expliquait déjà Anthony William Edwards en 2003.

Contre Lewontin, si les analyses sont menées à niveau polygénique et multilocales, au problème observé par Whiterspoon en 2007 : "A quelle fréquence apparaît-il qu'une paire d'individus d'une population soit génétiquement plus dissemblable que deux individus choisis de deux différentes populations ?" La réponse est : jamais. Citation : "Le nombre de loci analysés est la variable la plus critique : avec 100 polymorphismes, une classification précise est possible, mais la fréquence oméga reste importante, même en utilisant des populations aussi distinctes que les Africains sub-sahariens et les Européens. On peut donc s'attendre à ce que les phénotypes contrôlés par une douzaine ou moins de loci présentent un chevauchement substantiel entre les populations humaines. Cela fournit une justification empirique de la prudence lors de l'utilisation d'étiquettes de population dans des contextes biomédicaux, avec de larges implications pour la médecine personnalisée, la pharmacogénétique et la signification de la race."

David Reich, biologiste et généticien professeur à Harvard, a également dénoncé ce sophisme de Lewontin. Voici ce qu’il écrit : "J’ai la plus profonde sympathie pour l’idée selon laquelle les découvertes génétiques quant aux différences entre les populations aient pu être utilisées afin de justifier des idées racistes. Mais c’est précisément à cause de cette sympathie que je suis inquiet que des personnes qui nient la possibilité de différences biologiques substantielles entre les populations se mettent eux-mêmes dans une position indéfendable, position qui ne survivra pas à l’assaut de la science. Ces dernières décennies, la plupart des généticiens des populations ont cherché à éviter de contredire la doxa. Quand nous sommes interrogés sur l’existence de différences biologiques entre les populations humaines, nous tendons à embrouiller l’auditoire, à faire des déclarations mathématiques dans l’esprit de Richard Lewontin, comme celle qui consiste à dire que la différence moyenne entre les individus à l’intérieur d’une même population est six plus fois grande plus que la différence moyenne entre ces populations. Nous avons remarqué que les mutations qui sont à la base de certains traits qui diffèrent drastiquement entre les populations — l’exemple classique étant celui de la couleur de peau — sont rares […]. Mais cette formulation prudente masque délibérément la possibilité de différences moyennes substantielles entre les populations.
Pour ceux qui vont à l’encontre de l’idée qu’il puisse y avoir des différences d’aptitude entre les populations, la précaution la plus naturelle est de dire que même si de telles différences existaient, elles seraient petites. […] Mais cet argument ne tient pas non plus. La séparation des populations humaines, qui peut remonter à 50000 ans pour des populations non africaines, et jusqu’à 200000 ans pour des populations africaines subsahariennes, est loin d’être négligeable sur l’échelle temporelle de l’évolution humaine. Si la sélection de la taille et de la circonférence de la tête du nouveau-né peut survenir en quelques milliers d’années, affirmer qu’il ne peut y avoir de différences comportementales ou cognitives entre ces populations est une mauvaise blague."


Et juste pour l’anecdote, à la question : "Est-il possible de trouver des séquences d'ADN suffisamment différentes entre les populations pour permettre une attribution correcte de l'origine géographique principale avec probabilité ?" Richard Lewontin a répondu oui à cette question.




5 :48 – 5 :54
Encore une fois on touche le fond de la tristesse. Nirina n’a aucune idée de ce dont elle parle. Même s’il est vrai que le continent africain est celui avec le plus de diversité génétique, un africain n’est en aucun cas plus proche génétiquement d’un européen que d’un autre africain. Voir l’étude de Michael Bamshad. Dès qu’on utilise suffisamment de marqueurs génétiques, il n’y a pas d’africains plus proches d’un européen que d’un autre africain. La seule exception étant les andamanais qui sont plus proches des européens car ils sont issus de l’effet fondateur "Out of Africa". C’est pourquoi si un noir andamanais peut être plus proche d’un blanc que d’un autre noir, ce n’est pas réciproque. Il n’y a pas de blanc plus proche d’un noir que d’un autre blanc.




6 :02 – 6 :05
J’en suis à me demander si ce n’est pas de la mauvaise foi purement assumée. Je me demande également si elle a les yeux en face des trous car les différences anatomiques sautent aux yeux entre les caucasoïdes et les congoïdes. Et oui, les différences raciales ne se limitent évidemment pas à la pigmentation de la peau. Le système nerveux représente le plus gros de la variation au sein des populations humaines, largement plus que le taux de mélanine.


Pour aller plus loin, je vais reprendre ce que j’ai écris pour le sophisme de Lewontin. À savoir qu'on peut identifier la race d'une personne avec une grande précision en analysant seulement le microbiote présent dans sa salive. Citation : "Les infections buccales ont une forte prédilection ethnique, ce qui suggère que l'ethnicité est un déterminant essentiel de la colonisation microbienne buccale. Des échantillons de plaque dentaire et de salive provenant de 192 sujets appartenant à quatre grandes ethnies des États-Unis ont été analysés par polymorphisme de longueur de fragment de restriction terminal (t-RFLP) et pyroséquençage 16S. Le regroupement des communautés microbiennes en fonction de l'origine ethnique était apparent dans la salive et les biofilms sous-gingivaux, et un classificateur à apprentissage automatique était capable d'identifier l'origine ethnique d'un individu à partir des signatures microbiennes sous-gingivales. Le classificateur a identifié les Afro-Américains avec une sensibilité de 100 % et une spécificité de 74 % et les Caucasiens avec une sensibilité de 50 % et une spécificité de 91 %. Les données démontrent une association significative entre l'appartenance ethnique et la composition du microbiome oral ; dans la mesure où ces signatures microbiennes semblent être capables de discriminer entre les ethnies."

De même on peut identifier la race d'une personne en scrutant son IRM. Citation : "L'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle à l'état de repos (IRMf-RS) est une modalité d'imagerie populaire pour cartographier la connectivité fonctionnelle du cerveau. L'IRMf-Rs est, comme les autres modalités de neuro-imagerie, sujette à une série de biais techniques et de biais au niveau du sujet qui modifient le modèle de connectivité déduit. Dans ce travail, nous avons prédit l'ascendance génétique à partir des données de connectivité de l'IRM-RS avec une très haute performance (aire sous la courbe ROC de 0,93). Nous avons ainsi démontré que l'ascendance génétique est encodée dans le schéma de connectivité fonctionnelle du cerveau au repos."

En particulier le cortex cérébral forme des repliements spécifiques à chaque ascendance raciale. Citation : "Dans l'étude précédente de notre groupe, nous avons constaté que les mesures de surface corticale et les volumes cérébraux totaux des individus d'origine européenne aux États-Unis présentent une corrélation significative avec leurs lieux géographiques ancestraux en Europe [9]. Nous démontrons ici que la géométrie tridimensionnelle de la surface corticale est hautement prédictive de l'ascendance génétique des individus en Afrique de l'Ouest, en Europe, en Asie de l'Est et en Amérique, même si leur bagage génétique a été façonné par de multiples vagues de migrations et de mélanges. La géométrie de la surface corticale contient des informations plus riches sur l'ascendance que la variabilité aréolaire de la surface corticale, indépendamment des volumes cérébraux totaux. Outre le fait qu'elle explique davantage la variance de l'ascendance que d'autres mesures d'imagerie cérébrale, la géométrie 3D de la surface corticale caractérise également des modèles régionaux distincts dans le pliage et la gyrification du cerveau humain associés à chaque lignée ancestrale."
Et voici une petite animation montre comment évolue le cerveau quand on passe d'une race à une autre.

Cette étude compare des cerveaux de singapouriens à des cerveaux d'américains blancs du même âge. Citation : "Nous avons trouvé des différences robustes d'épaisseur corticale dans le cortex d'association polymodal frontal et pariétal entre de jeunes adultes cognitivement bien appariés qui différaient par leur ethnicité et leur culture en utilisant deux techniques semi-automatiques de morphométrie cérébrale. Nous avons adopté une interprétation conservatrice de ces données et suggérons que les résultats pourraient provenir d'influences culturelles (externes) ainsi que génétiques (inhérentes) qui, en fin de compte, pourraient être interreliées, ce qui mérite une étude plus approfondie."

On s'aperçoit donc qu'on peut parfaitement parler de race blanche ou de race noire. Surtout selon la définition qu'en donne l'académie française : "Chacun des grands groupes entre lesquels on répartit superficiellement l’espèce humaine d’après les caractères physiques distinctifs qui se sont maintenus ou sont apparus chez les uns et les autres, du fait de leur isolement géographique pendant des périodes prolongées."




6 :14 – 6 :23
En effet. Cela nous renvoie à la période de la sortie de l'Afrique où une partie d'un groupe a quitté le continent et l'autre partie de ce même groupe est restée en Afrique. Ça veut dire qu'il y a un ancêtre commun mais préhistorique et non historique. Et ça n’empêche pas non plus les races d’être très distantes entre elles comme on l’a vu précédemment. Prenons un exemple que je n’ai pas encore abordé, les haplogroupes. Un haplogroupe c’est une série d’allèles sur un chromosome. L'haplogroupe R1b se trouve sur le chromosome Y. C’est le dominant en Europe occidentale, mais il se retrouve aussi en Afrique équatoriale. Mais il n'y a pas d'individu 100% haplogroupe R1b ou d'individu 100% haplogroupe E1b1. Tous les individus ont plusieurs haplogroupes. Des populations en Europe et en Afrique peuvent avoir du R1b en commun, mais les proportions peuvent être très différentes et les autres haplogroupes peuvent tout changer. Exemple abstrait, si on peut déceler 60% d'occurrence chez les camerounais de R1b et 60% chez les européens occidentaux, ça ne veut pas du tout dire qu'ils sont proches car les 60% d’africains peuvent très bien n'avoir qu'1% de R1b et les 60% européens peuvent très bien avoir 99%. Les deux sont donc différents à 98% même s'ils partagent R1b. Les européens non R1b sont ainsi plus proches de ceux qui sont R1b car le reste de leurs haplogroupes se retrouvent par ci par là. Un serbe qui n'a pas de R1b est plus proche d'un autre européen qui a R1b parce qu'il a d'autres hapologroupes qui eux sont communs dans des proportions différentes et avec d'autres haplogroupes qu'ils ne partagent pas non plus. Encore une fois je schématise pour ce que ce soit compris, c'est éloigné de la réalité et d'ailleurs les haplogroupes ne sont qu'un élément parmi d'autres.

Ainsi on peut dire que les italiens et les suèdois sont de même race caucasoïde comme on peut dire que le vin beaujolais et le vin d’Alsace sont tous les deux de couleur rouge rouges. L’homogénéité n'a jamais empêché personne de parler de la couleur du vin, il ne doit pas non-plus nous empêcher de parler de race.




7 :28 – 7 :34
Si tu es d’ascendance africaine tu peux être considéré blanc au Brésil mais noir aux Etats-Unis. Donc ça n’a aucun sens de parler de race d’un point de vue social. Race, c’est un terme biologique. Suivant que tu sois d’ascendance Africaine ou non les sociétés te jugeront différemment, mais en moyenne une population qui passe de 0% d’ascendance Africaine à 80%, là on peut parler de remplacement. Les gènes de Neandertal représentent encore 2 à 3% de la composition du génome Homo sapiens, mais on considère qu’Homo sapiens les a remplacés et qu’ils ont disparus.




7 :34 – 7 :43
La société aux Etats-Unis est bâtie sur l’hypo-descendance, c’est vrai. Mais c’est un argument social. Ça ne change rien sur la génétique et les différences biologiques. Encore une fois c'est un hors sujet. Le plus ironique est sans doute que c’est en fait la négation de la pertinence des races qui est une construction politique et sociale.




7 :44 – 7 :53
Je vais être honnête avec vous, je n’ai pas regardé la suite de la vidéo. Je me suis arrêté à ce passage. A partir du moment où elle considère l’ADN, la génétique ou la biologie comme étant des constructions sociales, je ne pense qu’il n’y a rien à attendre de cette fille. Nul besoin de se fader 16 minutes de vidéo inepte quand une seule résume parfaitement le degré de connaissance du sujet dont elle parle, illustrant un bel effet Dunning-Kruger par la même occasion. Elle ne voit absolument pas l’ensemble du tableau et se contente d’argumenter très mal sur des sujets qu’elle ne comprend pas car elle a décidé que c’était mal depuis longtemps. Un biais terriblement efficace mais qui reste un biais. Cette vidéo est une blague. Une gigantesque mascarade qui se torche le cul avec des décennies de découvertes scientifiques. Une insulte à l’intelligence humaine, une insulte balancée à la figure des européens qui subissent tous les jours les effets du grand remplacement sans pouvoir réagir. On ne peut pas dire que les races sont une construction sociale tout invoquant dans le même temps la génétique. Soit les races n’existent pas chez le règne animal car on prend les mêmes critères biologiques actuels pour l'homme que pour beaucoup d'autres espèces, et dans ce cas-là il faut donner des preuves concrètes pour qu’on puisse y réfléchir, soit ce n’est pas le cas et il faut donc respecter la Science en arrêtant de raconter n’importe quoi. Le premier pas vers la réconciliation avec l’honnêteté intellectuel, la Science et le bon sens, ça commence par se désabonner de sa chaine.




Pour la suite de la lecture, mettons Nirina de côté et parlons juste du grand remplacement sans filtre et sans tabou.
En 2000, les "migrations de remplacement" ont fait l'objet d'un rapport très formel de l'ONU comme solution aux problèmes de population des pays développés.
Ce rapport suggérait un chiffre d'environ 600 000 migrants par an à l’UE pour couvrir le vieillissement de la population.

En 2012, Peter Sutherland, un citoyen irlandais alors président émérite de Goldman Sachs et ancien président du géant pétrolier britannique BP, a déclaré à la Chambre des Lords que "l'UE doit faire tout son possible pour porter atteinte à l'homogénéité nationale de ses États membres".

Passons sur les quelques 700 000 immigrés que la France a accueilli pendant le premier mandat d’Emmanuel macron. Vous l'avez déjà compris, le continent qui insufflera demain un sang neuf aux nations vieillissantes, c'est l'Afrique où la croissance démographique n’en finit plus. De l'autre côté de la méditerranée, les gens se préparent avec impatience à monter vers le Nord. Inutile de dire que les patrons du CAC40 se frottent les mains à l'idée de ces nouveaux venus en main-d'œuvre bon marché. Ils sont peut-être de droite, mais l'identité nationale est le cadet de leurs soucis. Pourtant lorsque Renaud Camus publie son livre en 2010, la gauche française s'arme pour condamner les fantasmes écoeurants de la droite et condamner tous ceux qui se risquent à lui faire honneur. Camus ne fait que pousser une porte ouverte. Le terme "Grand Remplacement" est immédiatement devenu un tabou politique et social. Pendant toute la crise de l'immigration, Le Monde préfère parler de "nouveaux arrivants".

Le maire de Montfermeil, Xavier Lemoine, joue sur les mots en utilisant le terme de "basculement démographique".

Hervé Le Bras, un démographe qui s'oppose aux statistiques raciales, a rétorqué avec indignation tout en interprétant les données de l'INED de manière très biaisée. Il a affirmé que la France est un modèle de fusion, le pays avec le plus de mariages mixtes entre les immigrés et les autochtones.

Mais justement sans statistiques raciales comment le sait-on ? Les manipulations seront condamnées par une autre experte indépendante non dirigeante, Michèle Tribalat, qui sera ridiculisée et mise au placard pour cela.

Mais à moyen terme le déni a peu d'effet. L'écrivaine camerounaise Léonora Miano qui vit en France, expliquait calmement sur le plateau de France 2 : "N'ayez pas peur de ce qui va arriver, parce que ça va arriver. L'Europe change, ce qui peut faire peur à certains, mais ils ne seront plus là pour voir les résultats."

Maboula Soumahoro, professeur à l'université de Tours, rétorque à Alain Finkielkraut : "Votre monde se termine ! Vous pouvez paniquer autant que vous voulez, c'est fini !"

Écoutez le témoignage de Claire Koç, une journaliste issue d'une humble famille turque qui s'est aliénée sa famille en choisissant un nom français. Elle n'est pas aussi défensive que Zemmour, mais elle ne comprend pas comment les français ont réussi à ne pas devenir plus patriotes avec un tel héritage. Elle a écrit son histoire dans un livre : "Claire, le prénom de la honte", qui montre que les noms ne sont pas anodins.

Au final, le Grand Remplacement c'est comme le réchauffement climatique : Une vérité qui dérange. Vous pouvez toujours jouer les ânes et de décider arbitrairement qu’il n’existe pas, ça ne deviendra pas subitement vrai par la magie de la rhétorique. La Science n’est pas une opinion, la démographie non plus.
En tout cas nos grands-parents qui évoquent la France de leur jeunesse ne font pas allusion à Napoléon ou à Louis XIV, mais à ce qu'ils ont connu. Si vous voulez savoir à quoi ressemblait la France d’avant Mitterand, YouTube représente une archive quasi inépuisable.
A son actif, les archives de l'INA contiennent des centaines de reportages réalisés vers 1960, couvrant tous les sujets de société et donnant la parole aux Français de tous âges et de toutes conditions. Qu'on le veuille ou non, vous voyez que la France de nos grands-parents est majoritairement blanche et de référence judéo-chrétienne fortement laïque. Elle ne connaît ni le hijab ni le rap, et s'en porte bien mieux. Elle n'avait même pas sérieusement imaginé à l'époque que les déterminants de son identité seraient remis en question.

Ensuite vous avez une compilation de publicités des années 90. Vous pouvez penser ce que vous voulez de votre nostalgie de la France d’avant, je pense que les clips sont plus glamour qu'ils ne le sont aujourd'hui, reflétant une société plus saine. Mais à part ça vous ne remarquez toujours rien ?

Parmi les détracteurs du constat du Grand Remplacement, certains rejettent l'affirmation car ils pensent qu'elle implique une volonté délibérée. Mais n'est-ce pas intentionnel que les noirs soient sur-représentés dans les publicités d'aujourd'hui ? N'est-il pas intentionnel de les faire parler comme des bourgeois parisiens ? N'est-ce pas une manière d'habituer à l'avance les français aux croisements déjà prévus ?
Et certaines personnes ne le cachent même plus. Les fantasmes de la droite n’en sont plus, et le grand remplacement n'est plus qu'un terme péjoratif pour désigner cette grande aventure qu’est la créolisation. Ceux qui ont regardé la première de "Face à Baba" pourront voir et entendre le message de Mathieu Kassovitz à Eric Zemmour : "Nous sommes métissés de souche maintenant. Ce fantasme de la France catholique, la France aux Blancs, n'existe plus depuis longtemps. C'est une notion obsolète."

Selon ces messieurs les apôtres bien alignés, le Grand Remplacement n’est donc plus un fantasme de la droite, le fantasme c'est littéralement la France du 20ème siècle, la France du général de Gaulle sans même remonter plus loin. Peut-on infliger plus de violence à un homme millénaire qu'en lui annonçant froidement qu'il n'existe plus ? En 1995, le même Kassovitz tournait un film acclamé par la critique, "La Haine", qui décrivait déjà l'impasse de la société française. Il a dénoncé une société en déclin se disant "jusqu'ici tout va bien", 10 ans avant les émeutes de 2005, 20 ans avant Charlie hebdo et le Bataclan.
25 ans plus tard, le fantasme de groupes incompatibles de deux peuples hétérogènes "vivant ensemble" a largement échoué. D'autant plus que l'idée d'assimilation a été abandonnée par la gauche au profit de la créolisation.

Un exemple simple qui illustre le destin de la France dans les années à venir : Les deux tiers des lycéens musulmans disent qu'ils croient que les lois de l'islam sont supérieures aux lois nationales.

Ce n’est plus le vivre ensemble mais le vivre avec. Ou pire encore : Le mourir ensemble. Alors la solution ultime est maintenant de noyer complètement la diversité de cette ancienne France. Ce n'est qu'alors que nous pourrons affronter le fait accompli de sa dissolution et l'empêcher de résister une fois pour toutes. Pour citer Bertolt Brecht : "Ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ?"

Monsieur Brecht ne pensait sans doute pas qu’il serait au plus proche de la réalité quand il a prononcé ses mots. Chose agaçante, les français ne semblent pas pressés de disparaître. Dans les sondages d’opinions, 55 à 65% d’entre eux estiment qu’il y a trop d’étrangers en France, sont d’accord avec la proposition de Zemmour sur le ministère de la réémigration, et sont inquiets vis-à-vis du grand remplacement.

Ainsi malgré tous les efforts des médias mainstreams, de la propagande et de la publicité pour rééduquer le peuple, il y a toujours deux tiers de Gaulois purs et durs qui insistent pour que l'immigration et le métissage ne soient pas célébrés. Ils ont pourtant tout essayé : l'ouverture aux autres, l’immigration est une chance pour la France, la repentance coloniale, il n’y a pas de culture française, etc. Je pense qu'il ne reste qu’une seule opportunité d’inverser le processus : Les élections présidentielles de 2027. Au-delà, la démographie après cela rendra toute tentative de stabilisation de la situation presque impossible et irréversible.
La question est donc : Quelle est l'incarnation politique réservée à ces deux tiers de la population qui ne veulent pas mourir ? L’empoisonnement du puit, la culpabilité en leur disant qu’ils sont facho de penser ce qu’ils pensent, ou que leurs craintes ne sont pas réelles... La seule raison d'espérer c’est le réveil des européens, en espérant que le réveil sonne de bonne heure cette fois-ci.


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23 juillet 2022




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